Saint-Denis

La première mention écrite de la paroisse - Villa Sancti Dionysii - date de l'an 825.

L’implantation du village fut favorisée par sa situation, proche d’une zone fortement habitée et étant déjà exploitée par les agriculteurs gallo-romains. La présence d’une eau de bonne qualité, provenant des nombreuses sources de la Mehaigne fut sans doute déterminante.
Mehaigne : Mehana, nom d’origine celtique ou germanique, suivant les auteurs, signifiant "prairie, herbage marécageux". Pour d’autres, ce terme pourrait aussi provenir de l'ancien français "mahenna ou mahamia" (rivière indocile, terme que l'on retrouverait en anglais "mahem").

C’est en 1822 qu’un château de style français néo-classique est accolé à la ferme. Le parc de ce château est d’autant plus remarquable qu’il est planté d’arbres très anciens dont un Tulipier de Virginie qui serait le plus grand d’Europe.

Ancien bien appartenant en 1241 à l'Ordre des Templiers. A la suppression de cet ordre en 1312 par Philippe le Bel, la plupart des biens furent légués aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (ordre de Malte).
Fiche

Description

Chapelle construite en 1927 par l'Abbé Laub et M. Bournonville, bourgmestre de Saint-Denis. À l'intérieur se trouve une statue du saint patron. À proximité, la Mehaigne passe en sous-sol. La brasserie Hallet toute proche, pompe et commercialise l'eau d'une des sources de la Mehaigne. La présence d’eau de bonne qualité encore exploitée de nos jours, fait qu’on lui octroie des bienfaits thérapeutiques sous l'appellation "Eau de Saint-Denis".

Beauffaux : proviendrait du nom de l'ancien propriétaire au XIVe siècle, Johan de Bialfour, de la ferme située à la limite de Lonzée et de Saint-Denis. Elle fut offerte en 1623 aux Jésuites de Namur, qui la conservèrent jusqu'à la Révolution Française.
Cannevaux : Selon certains toponymistes (le Guetteur wallon de 1975), ce nom proviendrait bucoliquement de "vallée aux canards" (en référence au vallon où s’ébrouaient les canards), tandis que pour d’autres (La Différentiation dialectale en Belgique romane avant 1900 par Louis Remacle), il proviendrait plus prosaïquement de "canna" (roseau). Quoi qu’il en soit, c’est à cet endroit que se situent officiellement les sources de la Mehaigne.
Campagne du moulin :
Nausipont :
Spaumerie : Jadis et jusqu'au début du XXe siècle, les femmes venaient rincer leur linge aux sources de la Mehaigne. Un lavoir public, alimenté par une fontaine, se trouvait aux abords de l'ancienne Ferme Masson. En wallon, rincer se dit "spaumer", d'où le nom donné à ce quartier.
Stordoir : Tordre en wallon se dit "Stwad". A cet endroit, il existait un pressoir à huile actionné par des chevaux ; il s'agissait de lourdes pierres cylindriques qui tournaient en broyant le colza. L'une de ces pierres cylindriques sert de seuil à la chapelle dédiée à saint Denis.